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"Préparation Séjour au Kenya" (été 2011)

4 août 2011

De retour au pays ...

 

C'est bien triste car c'est déjà terminé !

Nous sommes le 4 aout et nous sommes rentrés après un voyage de 24h.

Nous quittions hier à 9h notre hotel Pinwood a Diani Beach pour aller à l'aéroport de Mombasa .

Et nous étions à 9h le lendemain sur Paris.

Nous avons quelques statuettes souvenirs dans le salon et 6500 photos à exploiter !

Nous avons décidé de créer un second blog "safarikenya" pour résumer ce séjour magnifique et inoubliable rythmé par la visite de plusieurs réserves au Nord du Kenya : Meru, Samburu, Sweetwaters, Bogoria, Nakuru, Masai Mara puis pour terminer : 4 jours à Diani Beach au Sud de Mombasa.

 

Deux ans plus tard, en octobre 2013, nous retournions en Afrique !

Cette fois pour découvrir un autre fabuleux pays : la Namibie.

De manière similaire, nous avons réalisé un blog à notre retour pour partager cet autre voyage magnifique.

 

FIN de ce blog "Préparation au voyage au Kenya".

Le 4 aout 2011

 


 

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19 juillet 2011

[J0] Décollage immédiat ... et pluies au Kenya !

ça y est le moment tant attendu approche : nous décollons en fin de journée, youpi !

Les sacs à dos sont bien remplis, plus que prévu d'ailleurs :

CIMG3338

3 sacs à dos + 2 sacs à roulettes (+2 sacs en cabine) pour 2 adultes / 3 enfants

En France, le temps est vraiment très mauvais si bien que les vacanciers commencent à plier bagages plus tôt que prévu

Meteo France

Les journaux annoncent que : «Le temps sera mauvais jusqu'à la fin du mois de juillet»

De notre terrasse à midi, la pluie est bien là en région parisienne :-(

pluie

Le gros problème est que la région du Kenya où nous allons est aussi sous les averses !!!!

Ci-joint la météo sur Meru toute la semaine :-(

Meteo Meru

C'est un peu la cata ...

Et les autres endroits ne sont pas mieux : Nairobi, Bogoria, ...

Paradoxalement, c'est la grande sécheresse dans le Nord du pays, et nous allons avoir la pluie ...

On est un peu très déçu car un safari photos au Kenya en juillet/août sous la pluie n'est pas trop ce qu'on avait imaginé.

On a donc un peu chargé les sacs au dernier moment : sweets, pantalons et bien-sûr kway

On croirait faire nos bagages pour aller en Bretagne ...

Bref, on reste positif, on verra bien sur place et de toute manière on n'a pas le choix.

On vous racontera sur place, dans le nouvelle rubrique "safari"



 

16 juillet 2011

[J-3] Tensions politiques et sécheresse ...

 

En quelques lignes, un tout petit peu d'histoire, sans remontée jusqu'à l'arrivée des dinosaures et du premier homme dans le berceau de l' humanité ... permet d'expliquer simplement les tensions mentionnées dans la page précédente.

Des premiers habitants venant d'Ethiopie, à la colonisation britannique, l'indépendance acquise en 63, un gouvernement qui durcit le régime et isole son pays, une opposition difficile à se faire entendre, les attentas d'Al-Qaida en 98, le nouveau siècle qui débute par une grave sécheresse, une opposition enfin au pouvoir, montée des guerres éthniques avec suspiscion de fraudes électorales, un gouvernement de coalition en place.


2000 av. J.-C. : Les premiers habitants, en provenance d'Éthiopie, s'installent au Kenya. Ils sont suivis par d'autres groupes en provenance de l'ensemble du continent africain, notamment d'Afrique de l'Ouest et de la vallée du Nil.

VIIIe siècle : Des musulmans de la péninsule arabe et de Perse arrivent sur la côte est de l'Afrique.

1505 : Suite à l'expédition de Vasco de Gama, sept ans plus tôt, les Portugais envahissent la région. Ils contrôlent le commerce kenyan jusqu'au début du XVIIIe siècle, où ils sont supplantés par les Arabes.

Fin du XIXe siècle : Profitant de l'affaiblissement des tribus Massaïs, les Britanniques, qui commencent à s'intéresser à l'Afrique de l'Est, négocient un traité les autorisant à construire une voie de chemin de fer reliant leur protectorat du Buganda (Ouganda) à Mombasa.

Début du XXe siècle : Arrivée des premiers planteurs britanniques sur le territoire kenyan, dont ils s'appliquent à faire un white man's country (pays blanc).

1920 : Le pays devient une colonie britannique. Le sévère régime colonial a des répercussions dramatiques sur les populations locales, qui sont spoliées de leurs terres et peu à peu condamnées à travailler dans les exploitations coloniales pour assurer leur subsistance. Une opposition nationaliste naît rapidement autour de la Kikuyu Association. Elle ne cesse de croître jusqu'au soulèvement des Mau-Mau (Kikuyus du Kenya).

1953-1956 : Le soulèvement des Mau-Mau contre les autorités coloniales et les grands planteurs blancs, très sévèrement réprimé, se solde par la mort de plus de 13 000 Africains et d'une centaine de Britanniques.

1963 : Indépendance du Kenya dans le cadre du Commonwealth. Jomo Kenyatta – leader du Kenya African National Union (KANU) emprisonné plusieurs années par les Britanniques – est le premier président du pays. L'essor commencé sous sa présidence est freiné par sa mort, en 1978.

1978 : Accession à la tête du Kenya de Daniel Arap Moi. Le nouveau maître du pays durcit le régime, brisant l'effort démocratique débuté par son prédécesseur. L'économie du pays périclite.

1990 : L'aide internationale au Kenya de Daniel Arap Moi est suspendue.

1992 : Contre toute attente, et avec un tiers seulement des votants, Daniel Arap Moi est réélu face à une opposition incapable de s'unir.

1995 : L'opposition parvient à s'unir et crée un nouveau parti, le Safina.

1997 : Daniel Arap Moi, qui promet de lutter contre la corruption dans le pays, est réélu par des électeurs résignés face à seize candidats d'opposition.

1998 : Des attentats contre les ambassades américaines de Nairobi et de Dar es-Salaam (Tanzanie), perpétrés par al-Qaida, font plus de 250 victimes et 5 000 blessés.

2000 : Le pays connait la pire sécheresse depuis quarante ans. Près de 3 millions de personnes sont plongées dans un état de grande vulnérabilité.

2002 : Après 24 ans au pouvoir, le président Daniel Arap Moi se retire. Le candidat de l'opposition, Mwai Kibaki, est élu avec 70% des voix. La Coalition nationale arc-en-ciel (NARC) emporte la majorité absolue au Parlement, battant la KANU, le parti au pouvoir depuis l'indépendance, en 1963.

2005 : Référendum sur le nouveau projet de Constitution en novembre, rejeté par les Kenyans. En juillet, des rivalités interclaniques liées à l'eau, font plus de 90 morts, dont beaucoup d'enfants.

2006 : Dans le nord-est du pays, la sécheresse inquiétante dure depuis plus de trois ans. 70% du bétail a été décimé et les Kenyans de cette région meurent de faim.

2007 : En janvier, on constate de fortes tensions à la frontière kényane, à la suite de la déroute des islamistes somaliens.

2008 : Mwai Kibaki est réélu en décembre 2007 dans un climat de suspiçion de fraude électorale, qui débouche, début 2008, sur deux mois d'affrontements interethniques qui feront 1 500 morts. Suite à des pourpalers sous l'égide de l'ONU, le pouvoir est partagé avec l'opposition. Raila Odinga, le leader de la coalition de l'opposition, devient premier ministre.

Sans caricaturer, la conscience nationale semble assez faible au Kenya et l'affiliation ethnique beaucoup plus prégnante. Cette particularité donne un caractère fascinant à la vie kenyane, mais entraîne un manque de cohésion sociale et freine le développement du pays.

La sécheresse, régulièrement ravageuse notamment dans la corne de l'Afrique favorise misère, révolte, criminalité et prostitution. Et c'est toute la face sombre de l'Afrique qui ressurgit ...


Sécheresse, toute la misère du monde

Dans le nord-est aride et semi-aride du Kenya, il est un spectacle déroutant qui surgit près des lits asséchés des rivières saisonnières. À l'aide de pelles et de récipients, des familles creusent sans relâche la terre rouge, formant une mosaïque de trous béants. Cette fébrile chasse au trésor est une quête du bien devenu le plus précieux : l'eau. Parfois, au fond d'un trou, apparaît une mince couche d'eau sur laquelle se précipitent hommes et animaux. En un clin d'oeil, le puits de fortune est tari.

Le Kenya est régulièrement confronté à des phénomènes climatiques extrêmes qui ont un impact dévastateur sur les éleveurs et cultivateurs des régions arides et semi-arides, exacerbant la misère rurale. Au cours de la dernière décennie, différentes régions du pays ont subi des périodes de sécheresse intense en 1991-1992, en 1995-1996 et en 1998-2000, ainsi que des inondations dramatiques en 1997-1998 et en 2002. Ces phénomènes récurrents ont porté de sérieux coups aux ressources alimentaires, au pouvoir d’achat et aux capacités d’adaptation et de résistance des communautés rurales.
En 2000, le Kenya a connu sa pire sécheresse en 37 ans.

En juin, près de 1,7 million d’habitants avaient besoin d’aide alimentaire. En décembre, leur nombre atteignait 4 millions quand le gouvernement a lancé un appel d’urgence. Cette même année, la Croix-Rouge du Kenya a participé activement à la lutte contre la famine.

A peine 10 ans après, dans le district de Laïkipia, un des greniers à grains du Kenya, à environ 190 km au nord de Nairobi, les champs de maïs séchés sur pied succèdent aux plaines arides désertées de leur bétail : quatre saisons des pluies ratées ont mis à genoux la population, dépendante pour sa survie de l'aide humanitaire.

3,8 millions de Kényans nécessitant une aide d'urgence, soit environ 10% de la population du pays !

Le gouvernement kényan a de son côté mobilisé l'armée pour acheminer de l'aide tandis que le spectre de la sécheresse de 2000, la pire en 37 ans, refait surface.

«Les communautés sortent de trois sécheresses consécutives et elles n'ont pas encore récupéré. Leur capacité de résistance s'est amoindrie. Elles sont vulnérables», explique, pessimiste, Steven Waweru, coordinateur de l'ONG Caritas dans la région.

La situation n'y est guère plus reluisante: le bétail y meurt en masse, d'épuisement, de maladies ou de pneumonie, en raison des basses températures la nuit.

Des carcasses d'animaux par dizaines pourrissent au milieu des sapins sous le regard désabusé des éleveurs.

«Le bétail ne s'est pas encore remis de la sécheresse de 2005. Et déjà nous faisons face à une nouvelle. Le cycle des sécheresses devient de plus en plus court : trois, quatre ans au lieu de 10 avant», explique un responsable vétérinaire du district.

Même en juillet 2011, la sécheresse continue de décimer les troupeaux.

Outre l'urgence humanitaire, la sécheresse sème insidieusement les conflits sociaux de demain.

Les pertes de bétail conjuguées à l'effondrement des cours des produits de l'élevage dû au mauvais état de santé des animaux ainsi que la hausse des prix des céréales ont provoqué une situation de crise alimentaire aiguë pour les populations. Tous les mécanismes d'adaptation ayant été épuisés, ces populations se trouvent dans un état de dénuement total et l'on compte déjà des décès en particulier chez les enfants. On signale aussi des tensions entre éthnies provoqués par la pénurie de ressources en eau et en pâturages.

Selon M. Waweru, près de 50% des habitants de Nyariginu ont tout simplement abandonné leurs terres, un comble au Kenya où la terre occupe une place centrale.

«Je connais des familles qui démolissent leur maison, vendent la tôle ondulée et les poutres et retournent dans les villes voisines pour s'installer dans des bidonvilles. Nous n'avons pas vu cela depuis longtemps», s'alarme-t-il.

«De toute évidence, la criminalité va augmenter dans ces villes. Déjà, la prostitution et le travail des enfants sont en augmentation car les gens cherchent n'importe quoi pour gagner un ou deux shillings».

Le cercle de la misère est bouclé : sécheresse, famine, misère, tensions éthniques, criminalité, corruption, ...

 


En soutien au peuple kenyan ... 639 M€ de recette, ce peuple en a besoin !

La question qui se pose à nous touristes : faut-il y aller pour prendre de belles photos des animaux sauvages en ocultant toute cette misère ? Notre morale en prend un sérieux coût ...

Etrangement, notre réponse est "oui".

Que deviendrait ce pays sans touristes et sans nos devises ?

Quelques chiffres parlants :

En 2006 l’industrie touristique a représenté 12,7% du PIB kenyan et a confirmé son rang de troisième source de revenus en devises.

Le nombre de visiteurs français a progressé quant à lui, de 22% en 2010. Le tourisme au Kenya affiche un record de fréquentation, avec une hausse de 15,1% des touristes internationaux.

1 095 945 touristes internationaux se sont rendus au Kenya en 2010, soit une progression de 15,1 % par rapport à 2009, a indiqué à Nairobi, Hon. Najib BALALA, Ministre du Tourisme.

"Un nouveau record", qui dépasse de 4,5 % celui établi en 2007. L'industrie touristique kenyane a généré 639 millions € de recettes en 2010, selon les statistiques officielles, "un montant jamais atteint par le passé", précise un communiqué de presse.

Au total 50 039 touristes français se sont rendus au Kenya en 2010, soit une hausse de + 22 % par rapport à 2009. La France conforte sa 5ème place de marché émetteur (après le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l'Italie et l'Allemagne).

Pour continuer sur cet élan, le Kenya Tourist Board va poursuivre ses efforts de promotion.

Au programme : participation aux salons Destinations Nature et Running Expo, opération de street-marketing lors du Marathon de Paris, campagne publicitaire on-line en mai, campagnes de co-branding sur des thématiques lune de miel et sport-aventure.

Le Kenya n'a pas d'eau, mais il est doté de ressources touristiques exceptionnelles (parcs animaliers, réserves naturelles, montagnes, lacs, plages de sable fin) et il attire de nombreux voyageurs. De par sa situation géographique équatoriale, il bénéficie d'excellentes conditions climatiques tout au long de l'année.

Je n'ose imaginer l'impact sur le tourisme d'un nouvel attentat a Nairobi, ou de nombreuses prises d'otages. Cela me fait penser à cet attentat au pied des pyramides en Egypte en 96.

Un attentat similaire à Nairobi ou sà es alentours porterait un coup fatal à tous les habitants de ce magnifique pays.

"Le Kenya a besoin de touristes pour se sortir de la misère : alors, à nos appareils photos !"

Document à lire : Le_tourisme_au_Kenya

 

Dernières news avant de décoller ...

Article paru dans Le Monde le 12/7/11: "Ce que nous voyons dans la corne de l'Afrique est sans précédent"

Jens Oppermann, chef de mission d'Action contre la faim pour la Somalie

Selon les Nations unies, la corne de l'Afrique est frappée par la pire sécheresse que la région ait jamais connu depuis 60 ans.

Il y a 10 millions de personnes à travers la corne de l'Afrique qui ont besoin d'une aide humanitaire. En Somalie, il y a 2,85 millions de personnes affectées, ce qui représente un tiers des Somaliens. Les femmes, les enfants et les personnes âgées sont les plus touchées. Ils n'ont accès ni à l'eau, ni à un logement, ni à des installations sanitaires. Ces gens ont marché pendant des jours et des semaines en Somalie, dans l'environnement le plus hostile que vous pouvez imaginer. Ils sont pauvres au point de ne pas pouvoir s'acheter à manger et ils atteignent nos centres, épuisés. Notre mission au Kenya travaille avec les Kenyans dans le besoin et les personnes qui se rendent dans nos centres. Nous pensons qu'il y a quelques réfugiés somaliens parmi eux. Même chose pour nos missions qui se trouvent en Ethiopie et à Djibouti.

Le facteur principal est la sécheresse : le manque d'eau provoque une inflation des prix de la nourriture. Par exemple, par rapport à l'année dernière, les prix ont augmenté de 270 % en Somalie. Après, il y a un facteur spécifique à la corne de l'Afrique : le conflit continuel en Somalie. Ce conflit provoque des déplacements de populations et rend plus difficile l'accès à l'aide humanitaire. Dans les pays voisins, la sécheresse et ses conséquences sont aggravées par l'arrivée des réfugiés somaliens.

Par conséquent, pour résoudre le problème de la corne de l'Afrique, il faut commencer par la Somalie. Cela permettrait d'apporter l'aide humanitaire directement en Somalie et cela aurait un impact positif sur l'activité humanitaire au Kenya, en Ethiopie et à Djibouti.

La malnutrition des enfants est particulièrement importante, s'inquiète l'ONU. "Les taux dans les régions les plus affectées sont plus du double du seuil d'urgence de 15 % et devraient augmenter", a précisé Mme Byrs. "Un enfant sur trois en Somalie est en sous-nutrition", a-t-elle poursuivi, expliquant que le taux de mortalité était également élevé parmi les plus jeunes.

Cette sécheresse a aussi provoqué des déplacements massifs de populations. Selon les chiffres du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) publiés vendredi, quelque 20 000 Somaliens ayant fui la sécheresse et les violences sont arrivés ces deux dernières semaines dans le camp de réfugiés de Dadaab, au nord-ouest du Kenya.

Malgré une situation qui ne cesse de se détériorer, l'ONU peine à trouver les financements pour ses activités, a encore relevé Mme Byrs. L'appel de fonds 2011 pour Djibouti (39 millions de dollars) n'est actuellement financé qu'à 30 %. Celui pour la Somalie, de 529 millions de dollars, ne l'est qu'à 50 % tandis que celui pour le Kenya (525 millions) est financé à 54 %.



15 juillet 2011

[J-4] Sécurité : Conseils aux voyageurs

 

Il ne s'agit pas de tomber dans une psychose exagérée mais il faut respecter tout de même des règles élémentaires de sécurité. Parmi la plus importante : ne pas sortir la nuit et éviter certaines frontières (Somalie) !

"ne pas sortir la nuit", c'est valable aussi bien dans les réserves que dans les villes ...

Quelques conseils importants aux touristes qui visitent le Kenya, avec un témoignage à la clé.

Situation générale après les élections

Après les élections présidentielles de décembre 2007, de graves troubles ont éclaté dans l’ouest du pays et dans quelques villes. En avril 2008, un gouvernement de coalition a été mis en place. Dans une grande partie du pays, la situation s’est apaisée, mais reste tendue. Le 4 août 2010, le projet de nouvelle constitution a été largement approuvé par le peuple. Le référendum s'est déroulé dans le calme. Cependant, des tensions politiques pourraient encore apparaître, en particulier pendant la période précédant les prochaines éléctions présidentielles prévues en 2012. Suite à la sécheresse et aux mauvaises récoltes, certaines régions rurales doivent faire face à une pénurie alimentaire. Cette situation risque d'entrainer une recrudescence de la criminalité. Des conflits locaux, liés à la mise en oeuvre de la nouvelle constitution, pourraient également éclater.

Il y a un risque d’attentats terroristes sur l’ensemble du territoire. En particulier, le groupe somalien al-Shabab menace de perpétrer également des attentats au Kenya. Prenez également en considération la rubrique terrorisme et enlèvements.

Avant et pendant le voyage, informez-vous dans les médias et par votre agence de voyage sur le développement de la situation. Évitez les manifestations de tout genre, car des débordements sont possibles. Suivez les recommandations des autorités kenyanes et de votre agent de voyage local.

Risques régionaux spécifiques

La description des zones à risques repose sur des données approximatives; les risques ne peuvent se restreindre à des zones délimitées.

Mombasa, Nairobi: La population vivant dans les bidonvilles a fortement souffert des troubles qui ont eu lieu entre fin décembre 2007 et début 2008. La situation sécuritaire reste tendue. Renoncez à visiter les bidonvilles.

Régions du nord, du nord-est et de l’ouest: Les affrontements entre différents groupes ethniques pour des raisons politiques et économiques ont fait de nombreuses victimes ces dernières années. Les heurts sont surtout localisés dans des régions reculées. Si vous voyagez dans le nord, le nord-est et l’ouest du pays, faites vous accompagner d’une personne fiable qui connaît bien les réalités locales.

Région frontalière avec la Somalie: Les troubles en Somalie peuvent avoir des répercussions sur la situation sécuritaire dans la région limitrophe du Kenya. Le risque d’agressions et d’enlèvements est réel. Restez à grande distance de la zone frontalière avec la Somalie. Par ailleurs, il est vivement recommandé aux personnes qui prévoient de se rendre à Lamu, sur la côte nord-est, de faire le trajet par avion.

A la frontière ouest, Mont Elgon y compris, il convient d'éviter la région des Pokot, en raison de conflits tribaux fréquents.


Criminalité

Largement répandue, la criminalité violente constitue le principal danger particulièrement pour les personnes voyageant seules. Sur les routes nationales, les cas d'agressions à main armée sont nombreux, surtout après la tombée de la nuit. Il est arrivé dans des cas isolés que des groupes de touristes en voyage organisé soient également attaqués. Dans les villes, les vols de véhicule sous la menace ou avec recours à la violence ainsi que les vols à main armée sont fréquents, principalement la nuit. Le nombre d'effractions et d'agressions dans les maisons de vacances, notamment celle situées le long de la côte, a considérablement augmenté. Leurs auteurs peuvent recourir à la violence, même si la victime n'oppose aucune résistance. Il est notamment recommandé de prendre les mesures de précaution suivantes:

  • Ne portez pas d’objets de valeur (montres, bijoux, etc.) ni de grosses sommes d’argent sur vous.
  • Renseignez-vous sur place sur la situation et, en particulier, sur les quartiers à éviter, auprès de vos connaissances, de vos partenaires d'affaires ou du personnel de l'hôtel.
  • Évitez les quartiers peu fréquentés et renoncez aux promenades nocturnes.
  • Utilisez uniquement des taxis à l’hotel ou des taxis qui portent le nom d’une compagnie.
  • Évitez les plages peu fréquentées.
  • Refusez toute boisson ou nourriture de la part d'inconnus. Il arrive que celles-ci contiennent de la drogue dans le but de mettre les victimes hors d'état de résistance pour les dépouiller par la suite.
  • Gardez les portières de son véhicule verrouillées et les vitres relevées, et abstenez-vous de voyager de nuit à travers le pays.
  • En cas d'agression, n'opposez aucune résistance, car les assaillants n'hésitent pas à recourir à la violence.
  • Préparez minutieusement les voyages individuels et informez-vous au préalable de la situation en matière de sécurité.
  • Mettez en place un dispositif de sécurité adapté à votre bâtiment (mesures de construction, sociétés de gardiennage, agents de sécurité).

Des actes de piraterie ont été commis à de multiples reprises dans l'océan Indien y inclus les eaux kényennes. 


Transports et infrastructures

Un réseau routier en mauvais état, des véhicules mal entretenus, des infractions au code de la route, notamment, font que les risques d'accidents sont particulièrement élevés au Kenya (même à bord d'un autocar). C'est une raison de plus de ne pas circuler de nuit en dehors des villes.
Le mauvais entretien du réseau ferroviaire est à l'origine de plusieurs accidents graves. Suite aux débordements qui ont commencé à la fin du mois de décembre 2007, l’infrastructure ferroviaire a été endommagée et le réseau est interrompu à plusieurs endroits. Il est déconseillé de voyager en train.

Dispositions légales particulières

Les actes à caractère homosexuel sont interdits. Les installations militaires et les édifices publics ne peuvent être photographiés que sur autorisation officielle (ponts, bâtiments administratifs, etc.). Toute offense faite au chef de l'Etat et la destruction de billets de banque sont punissables.
Les infractions à la loi sur les stupéfiants sont passibles de peines de détention pouvant aller jusqu'à la prison à perpétuité. Les conditions de détention sont extrêmement mauvaises.

Particularités culturelles

Respectez les traditions des tribus locales et la sensibilité religieuse de la population (la population des provinces côtières est en majorité musulmane). Ne photographiez des personnes qu'avec leur consentement.


Témoignage
On ne le repetera jamais assez : ne jamais sortir la nuit !
«Tous les touristes sont en danger au Kenya...»

Par Patrick Vallélian - Mis en ligne le 18.08.2010
La famille du grand reporter romand, producteur de «Temps présent», a été violemment agressée dans sa maison de vacances kényane. Il dénonce l’incurie des autorités.
«Nous avons été attaqués le 6 août, à notre retour d’un repas familial. Il faisait nuit. Avec ma femme et mes enfants, nous sommes tombés dans un guet-apens.» Jean-Philippe Ceppi, producteur de Temps présent sur la TSR, connaît bien le Kenya. Il en a épousé une ressortissante, y possède une maison. Il connaît bien l’Afrique aussi, un continent sur lequel il a passé de nombreuses années comme correspondant, couvrant notamment la tragédie rwandaise et la guerre civile en Somalie. C’est un homme qui n’a pas froid aux yeux, qui s’est déjà retrouvé dans des situations périlleuses.

Pourtant, ce soir-là, alors qu’il est venu passer des vacances «chez lui», à Kilifi, un petit village de bord de mer au nord de la ville portuaire kényane de Mombasa, il se retrouve agressé comme n’importe quel touriste pourrait l’être. Cinq ou six hommes attendaient, tapis dans l’ombre, armés de pistolet, barre de fer et machettes. «L’attaque a été soudaine et d’une violence inouïe. Nous n’avons rien vu venir. Tout s’est passé si vite.»

Coups et menaces. Ceppi est violemment frappé à la face avec une barre de fer et, à part baisser la tête et prendre des coups, il ne peut rien faire. Après s’être fait copieusement tabasser, lui et sa femme sont forcés de donner tout ce qu’ils ont: montres, téléphones, bijoux et argent. «Ils tenaient nos enfants en otages. Ma femme a été menacée de viol, sous la contrainte d’une machette. Ils étaient comme fous. Une violence gratuite insensée. L’acte de drogués sans doute.» Grièvement blessé à l’œil gauche, le journaliste doit à l’intervention de l’ambassade de Suisse à Nairobi de ne pas en rester borgne. «L’ambassadeur a trouvé le meilleur ophtalmologue de la capitale kényane. Et il a fait en sorte que je sois soigné le plus rapidement possible.»

Depuis, la famille Ceppi est rentrée en Suisse. Elle panse ses plaies et pense aussi à sa chance. «Nous aurions pu mourir», admet Jean-Philippe Ceppi qui pointe du doigt une situation sécuritaire catastrophique. «Au Kenya, la criminalité est hors de maîtrise. L’Etat ferme les yeux et la police est notoirement corrompue, totalement inefficace. Le pays traverse une importante vague de violence.» Une vague qui touche les touristes jusque dans les parcs nationaux pourtant réputés sûrs, ou sur les plages de Mombasa.

Climat d’insécurité. «Ça me déchire le cœur de constater cette situation», confie le journaliste. «Ma femme est Kényane. Nous avons de la famille là-bas. Mais je ne peux pas faire autrement que de dénoncer ce climat d’insécurité qui met tous les touristes en danger. Se taire ne serait pas rendre service à ce pays. Cette situation est d’autant plus troublante pour moi que le Kenya vient d’accepter une constitution plus démocratique et plus moderne dans un climat serein. Elle marque des avancées notoires en reconnaissant par exemple la double nationalité. Le pays remonte la pente après les violences postélectorales meurtrières de fin 2007.»

Misère et corruption. Mais Ceppi, qui a bourlingué aux quatre coins de l’Afrique, sait très bien qu’un Occidental comme lui peut rapidement devenir une cible dans un pays où la moitié de la population vit avec seulement un dollar par jour. «Nous avons peut-être été un peu naïfs en ne prenant aucune mesure de sécurité particulière, reconnaît-il. Mais le Kenya est notre deuxième patrie. Un endroit où, jusque-là, nous ne nous sommes jamais sentis en danger.»
Y retournera-t-il? Le journaliste hésite. «Pas ma femme. En tout cas pas tout de suite. De mon côté, j’y retournerai. Mais il faut que ce pays évolue rapidement et chasse ses démons que sont l’impunité, la corruption et la misère.»



Dangers à la frontière somalienne

2009 :Trois humanitaires enlevés au Kenya et emmenés en Somalie

En novembre, deux religieuses italiennes avaient déjà été enlevées au Kenya par des hommes armés somaliens dans une localité frontalière et emmenées par leurs ravisseurs en Somalie. Elles avaient été libérées le 19 février.

Des étrangers sont régulièrement enlevés en Somalie, pays en guerre civile depuis 1991, avant des demandes de rançon. Journalistes et humanitaires sont particulièrement visés par ces enlèvements crapuleux.

Un article complet ici.

 


 

Corruption, manque de cohésion sociale, tensions éthniques sont bien présents et s'expliquent par un siècle passé très lourd en évènements ... La sècheresse de plus en plus fréquente dans certaines régions

C'est l'objet du post suivant :  "Tensions politiques et sécheresse"

 

9 juillet 2011

[J-10] Monnaie et Change au Kenya

Petit sujet du jour ...

La question que l'on se pose tous en tant que touriste avant de partir est "quelle est la monnaie locale ?"

Faut il partir avec des USD ? Ou bien retirer de l'argent sur place aux distributeurs ? Quels seront ensuite les frais bancaires associés ?

Je règle comment une fois sur place ? En quelle devise ?

Et quelle est la valeur de l'euro en monnaie locale ?

Bref, après de multiples recherches, on arrive assez facilement à trouver des réponses ...

Ci-joint un résumé simple et pratique de ce que j'ai retenu ...


Au début du XX siècle, la Roupie indienne est la monnaie légale au Kenya, plus tard elle a été remplacée par le Shilling de l'Afrique de l'Est. Le Shilling kenyan a été introduit en 1966 après la création de la Banque centrale du Kenya. 1 Shilling = 100 cents.

La monnaie du Kenya est donc le Kenya Shillilng (Ksh)

Le taux de change est actuellement 109/113 Ksh pour 1€. Donc pour faire simple : 1 euro = 100 Ksh !

Prendre avant de partir des billets de 100 ou 200 Euros que l'on change en Ksh à l'arrivée à l'aéroport de Nairobi (banque Forex par exemple) en demandant des petites coupures.

Ainsi, tous les pourboires, les consommations, restos et achats souvenirs pendant le séjour se paieront en liquide en Ksh, et non en Euros ni en dollars !

Les Kenyans préfèrent les Ksh car ils auront toutes les peines du monde à changer nos Euros et Dollards !

Si l'on souhaite payer un safari sur place, le retrait maximal semble être de 20.000 shilings (200 euros), il faudra donc prévoir plusieurs retraits ...


A noter que l'on peut souvent payer en euro certaines dépenses, mais le shilling est plus avantageux pour ses achats car on a vite fait d'arrondir au montant supérieur ... et il y a un rapport 100 entre le shilling et l'euro !

kenyan shilling
Billets de 50, 100, 200, 500 et 1.000 Ksh

 


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6 juillet 2011

[J-13] Quelques mots de Swahili

Jambo !

Le minimum, quand on va visiter un nouveau pays, est bien d'apprendre quelques mots de base, non ?

C'est sympa, respectueux et généralement permet d'établir des contacts un peu plus aisés avec la population locale.

Comment dit-on "bonjour, merci, au revoir, oui, non, bien ... ?

Plusieurs mots ou expression connue en français proviennent du swahili :
    * Bwana :  « homme »
    * hakuna matata  :  du swahili hakuna matatiso, « pas de problème, ne t'en fais pas »
    * safari :  « voyager »

Quelques mots basiques de Swahili trouvés sur le net :

Bonjour     Bienvenue      Madame     Monsieur     Merci
Jambo      Karibu            Bibi            Bwana         Asante

Au revoir    Oui               Non            Enfant         Bien
Kwaheri     Ndiyo            Hapana      Mtoto           Nzuri

Moi          Vous              Hôtel         Savon            Bagage
Mimi        Wewe             Hoteli        Sabuni           Mzigo

Téléphone  Toilettes        Moustiquaire     Lampe    Poste
Simu         Choo             Chandarua        Taa        Posta

Attention    Doucement     Vite                Où ?       Stop
Hatari        Pole pole         Upesi             Wapi ?    Simama

Docteur     Hôpital           Dentiste               Pharmacie          Police
Daktari      Hospitali        Daktari wa meno    Duka la dawa     Polisi

Eau          Lion               Chercher               Nourriture           Froid
Maji         Simba             Kutafuta               Chakula              Baridi


Quelques expressions utiles :

J'ai faim        J'ai soif         Eau minérale        Sans glaçons        Excusez-moi
Nina njaa       Nina kiu       Maji safi              Bila barafu             Samahani

S'il vous plaît        Climatiseur       Prenez cela         Tout à fait      Quel prix ?
Tafadhali              kiyoyozi           Shika                  Kabisa           Bei gani ?


Quelques phrases :

Parlez-vous anglais ?        Je ne comprends pas         Je ne parle pas swahili
Unasema kiingereza ?       Sifahamu                          Sisemi kiswahili

Quelle heure est-il ?         Je veux louer une chambre        Une chambre pour deux
Saa ngapi ?                    Ningependa chumba                  Chumba cha watu wawili

Je voudrais des timbres          A quelle heure vais-je arriver ?
Ninaomba stempu                 Nitafika saa ngapi ?

Pourriez-vous m'indiquer la route de... ?      Où est la plus proche station service ?
Tafadhali, niambie njia ya kwenda... ?          Kiko wapi kituo cha karibu cha petroli ?

 

Extrait Wiki :

Les langues swahilies sont un groupe de langues bantoues de l'Afrique de l'Est qui sont le fruit d'un métissage de langues africaines et d’arabe et du persan. Elles possèdent des caractéristiques communes et surtout un vocabulaire commun qui permet de se faire plus ou moins comprendre.

La variété linguistique est grande. La plus utilisée et populaire de ces langues est le kiswahili (« langue swahilie » en swahili), une version moderne standardisée et adoptée comme langue nationale en Tanzanie, au Kenya et en Ouganda.

Swahili-regions-map

Les Swahilis ou «gens du Sahel» (signifiant «le rivage», en arabe) étaient des commerçants métissés d'Africains, d'Arabes et d'Indiens établis dans les comptoirs côtiers et sur les routes menant à la région des Grands Lacs. Le brassage de populations nées du commerce avec le golfe Arabo-Persique et l'Inde a donné naissance à une civilisation originale fondée essentiellement sur le commerce et sur l’existence de nombreuses cités marchandes comme Mogadiscio, Mombasa, Zanzibar, Kilwa et Sofala, véritable Méditerranée d'Orient dont le Portugal de Vasco de Gama s'est emparé au XVIe siècle. Aujourd'hui, le kiswahili, parlé de Djibouti au Mozambique et jusqu'à Kinshasa, est la langue officielle de la Tanzanie et la grande langue véhiculaire de l'Afrique. Au cours du XIXe siècle, le swahili pénétra le continent tout au long des pistes marchandes et esclavagistes. La colonisation européenne favorisa encore son extension.

Le swahili est aujourd'hui la langue africaine la plus enseignée dans le monde.

Dans la majorité des cas, le swahili n'est pas une langue maternelle, mais une langue seconde, plus précisément une langue véhiculaire. Aujourd'hui, le swahili est parlé en Ouganda, au Kenya, en Tanzanie, à l'île de Zanzibar et aux Comores, sans oublier le Rwanda et le Burundi, la Somalie, la Zambie et l'Afrique du Sud.

Si le swahili a connu une grande extension à l'intérieur du continent africain, retenons que c'est dû principalement à quatre facteurs essentiels:

    1) la traite des esclaves menées par les Arabes, suivie de l'islamisation des populations locales;
    2) la colonisation européenne, surtout allemande et britannique, suivie de la christianisation des populations locales;
    3) la mainmise indienne sur l'essentiel du commerce local;
    4) la politique linguistique des États indépendants (Tanzanie et Kenya) de la région, qui ont voulu se doter d'une langue africaine concurrentielle avec l'anglais.


Le Swahili est l'une des langues les plus faciles à parler

Le verbe Swahili porte toujours avec lui le sujet (et quelquefois l'objet) et le temps.

Par exemple, Ninakula, est une phrase complète qui signifie "je suis en train de manger". Le préfixe Ni- tient lieu de sujet "je", l'affixe -na- qui veut dire "suis en train de" montre le temps c'est-à-dire le temps du "présent actuel", et -kula est la racine du verbe "manger".

Veuillez d'abord noter qu'en langue Swahili, les pronoms sont les mêmes pour tous les genres - il, lui, et elle ne peuvent pas être distingués en Swahili - les mêmes mots, préfixes, affixes et suffixes sont employés.

"L'Egalité des sexes" si recherchée est intégrée dans la langue Swahili !!
 

 


 

5 juillet 2011

[J-14] Santé & Vaccinations

 

Conseils utiles pour un safari photos au Kenya sans soucis !

Les vêtements

Choisissez des vêtements appropriés à l’environnement. Evitez les couleurs vives, préférez le beige ou le kaki.

Evitez le blanc, qui sera sale presqu'aussitôt. La poussière est partout !

A cause de l'altitude sur les plateaux, les différences de températures sont importantes entre l’aube et le milieu de la journée. Prévoyez un pull et un coupe-vent pour les premières heures de la journée (avec le toit du minibus ouvert, l'air frais s'engouffre dans l'habitacle).

Se protéger contre le soleil

Pendant la journée, le soleil est torride (zone équatoriale), pensez à prendre un chapeau et à boire régulièrement, cela vous évitera le coup de chaleur.

Utilisez une crème solaire à fort indice de protection, un stick gras pour les lèvres et une bonne paire de lunettes de soleil.

Le soleil est 8 fois plus puissant qu'en France par exemple et les enfants se déshydratent vite. De ce fait, toujours mettre un chapeau sur la tête des enfants (pas casquette, à cause des oreilles découvertes) ainsi qu'une protection efficace de la peau contre le soleil s'ils sont en maillot de bain pendant la journée, avec une lotion indice 6 maximum !

Boire de l'eau minérale en bouteille de plastique hermétiquement fermée (quand vous l'achetez). Si vos enfants abusent des autres boissons, ils vont avoir des coliques.

Se protéger contre les moustiques

Les Anophèles femelles ne piquent qu'à partir de la tombée de la nuit et ceci jusqu'au matin 8h00 environ : se couvrir au maximum et se protéger la peau apparente durant cette période.

En résumé : Le soir à partir de 18h00, mettez des manches longues et des pantalons longs (dans une matière légère) et mettez du répulsif sur les parties de peau apparentes car le paludisme est dangereux, il tue 2 millions d'enfants dans le monde chaque année !!

Les répulsifs : Attention à la mouche tsé-tsé dans le Sérengeti. Les répulsifs sont inopérants sur cette mouche qui arrive à piquer même à travers les vêtements. Elle est attirée par les habits de couleur sombre, surtout le bleu et le noir.  

Prévoyez d'imprégner vos vêtements de produit antimoustique avant le départ (Insect Ecran trempage)

Il faut également acheter un spray antimoustique de type « 5 sur 5 » ou « Insect Ecran pour la peau »

Il n'y a pas énormément de moustiques sur les hauts-plateaux, par contre, si vous comptez séjourner sur la côte (Mombasa), prévoyez plus large.

En détail :

Prévoir des répulsifs anti-moustiques "tropicaux" Il existe des répulsifs pour la "peau", et d'autres pour les "tissus" de vos vêtements.

 

Il y a très peu de mouches et moustiques sur les plateaux du Kenya et de la Tanzanie (partie Nord) car les réserves sont sur un plateau à une altitude de 1200 m à 3000 m.

En revanche, il faut savoir que les moustiques deviennent virulents entre 17h30 et 8h00 du matin !!

En dehors de ces heures, n'hésitez pas à mettre un T-shirt et un bermuda !!


Règles de prévention passive entre 17h30 et 8h00 du matin

- Chemises à manches longues et pantalons longs

- Asperger la chambre avec un spray antimoustique (genre "RAID" qui tue tout)

- Pulvériser les tissus des vêtements avec un répulsif "tissus" pour moustiques tropicaux (Insect Ecran Tissu)

- Pulvériser sur les mains et les parties de peaux visibles, un répulsif "peau" (Insect Ecran)

 

Nous avons acheté tous ces produits sur internet ICI

(frais de port offert au dela de 59 euros d'achat)

Nous avons été livrés de tous nos produits en 3 jours :

- Insect Ecran Vêtements Trempage - flacon 100ml
- Insect Ecran Spray Special Tropiques - vaporisateur 75ml
- Insect Ecran Spray Vêtements - spray 100ml

 

Utilisation du produit Insect Ecran Vêtements Trempage :

on vide le flacon de 100ml dans une bassine et on y rajoute 1,5 l d'eau qui devient blanchâtre. On fait tremper quelques vêtements (1 pyjama, 1 pantalon, 1 Tee shirt manches longues et c'est tout !) pour les imbiber, on essore et on fait sêcher. L'odeur est assez forte lors du trempage, mais le linge ne sent plus rien une fois sec.

 

Pour la partie côtière, où les risques sont plus importants du fait de l'humidité combiné à la chaleur, vous avez tout à fait intérêt de suivre cette prévention passive, mais aussi de suivre les indications de votre médecin et prendre un traitement antipaléduen (de type Malarone).

Se protéger contre la poussière

Prévoir :

• Des sacs plastiques pour les appareils photos et les caméras.

• Un grand sac plastique enfermant les habits dans la valise, la poussière s'infiltrera, si votre bagage est transporté sur une galerie, et un grand sac poubelle pour enfermer la valise entière en cas d'averse.

Se protéger contre l'eau infectée

- Chaque année, 17 millions de Français partent en voyage à l'étranger dont 4 millions à destination des Tropiques

- 45 % des voyageurs sont touchés par la diarrhée lorsqu'ils se rendent dans des pays où le niveau d'hygiène est moindre

- 20 à 30 % des voyageurs atteints de diarrhée restent confinés au lit pendant 2 jours

- La diarrhée du voyageur est transmise par l'eau et les crudités contaminées

Il convient donc de désinfecter l'eau d'alimentation pour prévenir des diarrhées en éliminant les micro-organismes présents dans l'eau contaminée.

Une utilisation pratique : des comprimés effervescents pour une libération rapide du principe actif comme AQUATABS

1 comprimé pour 1 litre d'eau traité seulement en 30 minutes.

La santé

Suivre les mesures de santé et d’hygiène propres aux pays d'Afrique. A savoir :

• Se laver régulièrement les mains.

• Ne pas boire l'eau du robinet, ni l'utiliser pour se laver les dents (prévoir de l'eau minérale).

• Boire beaucoup durant la journée pour éviter les coups de chaleur .

• Vérifier que les bouteilles d'eau minérale sont bien capsulées. En principe, le bouchon est recouvert d'un petit film plastique garantissant qu'elles n'ont pas été ouvertes.

• Au restaurant, éviter les crudités non épluchées, (elles ont pu être lavées dans une eau plus ou moins douteuse, ou pas lavées du tout). Même chose pour les fruits !

• Attention aux glaces (la chaîne du froid n'est pas aussi rigoureuse que chez nous), et aux jus de fruits qui peuvent être allongés d'eau dans certains restaurants peu scrupuleux.

• Prendre un antipaludéen de zone 3 (Malarone, beaucoup mieux toléré que Lariam).

• Emporter un anti diarrhéique du type "Imodium "

• Se munir de cachets contre les maux de tête (qui peuvent être provoqués par la chaleur ou l'altitude).

Vaccination

Il est indispensable d’être à jour dans ses vaccins (tétanos, …) et de se faire vacciner contre l’hépatite A (voire B) et la typhoïde.

 

Et la fièvre jaune ?

J’ai lu des débats sur certains forums de type  :« le vaccin contre la fièvre jaune n'est plus obligatoire pour le Kenya, mais uniquement en Tanzanie "   !!!!

C'est bien connu, les moustiques ne franchissent jamais les frontières ... et heureusement pour nous tous.

Un peu comme les nuages d'ailleurs

et « sous prétexte que le petit livret jaune n’est pas demandé aux frontières, on peut s’en passer ! »

 

Euh, si ça ce n'est pas de la bêtise humaine, c'est quoi ???

Autant jouer à la roulette russe, non ?

Quelle bêtise et prise de risque immense et inconsidérée pour une petite piqure mineure, indolore, sans effet secondaire, qui coute 35 euros et peut vous sauver tout simplement la vie pour 10 ans !


Quelle personne responsable oserait se poser la question 1 minute pour lui, son conjoint ou ses enfants ?

Evidemment, au sein de notre famille, nous nous sommes tous fait vacciner contre la fièvre jaune !

 

Un traitement contre le paludisme est également très recommandé : à voir avec votre médecin de famille, car il peut y avoir des contre indications !

 

En résumé, toute notre famille était déjà vaccinée contre le tétanos mais s’est faite vacciner via 3 injections distinctes contre l’hépatite A, la typhoïde et la fièvre jaune.

Nous avons également tous pris un traitement à la Malarone contre le paludisme.

Il faut savoir que le coût de ce traitement est relativement important : compter environ 35 à 40 € par vaccin et 30 € la boite de Malarone (sachant qu’il faut 2 boites pour 2 semaines).

Ce qui peut faire aux alentours de 140 €/personne !

La mutuelle Santé peut, selon le contrat, rembourser une partie des dépenses (se renseigner).

Malgré ce cout, il n’est pas question de lésiner sur le traitement et il convient de l’intégrer à son budget global : avion, circuit en lodge avec guide, hôtel et donc vaccination complète et traitement contre le paludisme.

Conseils généraux pour tout voyage :

 - Avant tout voyage faire des photocopies des documents importants : passeports ; billets d’avion ; carnets de vaccination ; permis de conduire (garder les photocopies séparées des originaux)

- Faire connaître aux personnes qui vous prendront en charge si vous avez des habitudes alimentaires particulières ou des situations médicales spéciales (allergies…etc.)

- Donner à la famille ou amis un contact dans le pays de destination (numéro de téléphone ou email)…. Ca peut être le contact d’un ami, d’un hôtel, du tour opérateur…etc.

- Essayer de se renseigner un maximum sur les us et coutumes locaux… essayer de glaner un maximum d’informations sur le pays de destination ! Poser un maximum de questions autour de vous ou à des professionnels ! Le plus vous en savez à l’avance le plus adapté vous serez une fois sur place… et vous aurez moins de chance de déception ou d’énervement sur place!

 

Visas : 

Les visas peuvent être obtenus directement à l’aéroport lors de votre arrivée. Il vous faudra juste un passeport valable au moins 6 mois après votre date d’entrée dans le pays… et 20 euros à payer en arrivant a Nairobi.

Petites informations sur l’Afrique de l’Est :

- Les habitants d’Afrique de l’Est sont timides et réservés au premier contact avec les Européens…  mais une fois ce stade passé ils sont par nature plus tactiles que les Européens, pour eux le contact est important et fait partie de la communication !

- Les routes kenyanes sont désastreuses… il ne faut pas parler en kilomètres mais plutôt en heure de route… par exemple la route de Nairobi a Maasai Mara fait environ 270 km mais il faut compter 4 à 6 heures de route !

- Le temps n’a pas la même valeur qu’en Europe ici… c’est assez cliché mais vrai ! Le sens des priorités n’est pas le même… l’africain vit l’instant présent, le futur est une notion nouvelle ! Ce qui est important pour les Africains est le présent et le passé !

- Les nuits et matinées peuvent être très fraîches en Afrique de l’Est… on est en Afrique certes mais une bonne partie de la région est aussi en altitude (Nairobi par exemple est à 1700m)… mais les journées sont souvent agréables ! Mais pour le mois de juillet/août il fait froid au Kenya, c’est l’hiver donc il sera nécessaire d’apporter des vêtements chauds, surtout pour les enfants. 

Pour des informations sur la météo, cliquez ici.

 

Le paludisme :

 

- Description : Le paludisme ou « malaria » est l’infection parasitaire la plus fréquente dans le monde, c’est une maladie grave, potentiellement mortelle. Plus d’un million de personnes en meurent chaque année, principalement des nourrissons, des jeunes enfants et des femmes enceintes. Le paludisme sévit dans de nombreuses zones tropicales, notamment en Afrique sub-saharienne et à une moindre échelle en Asie du Sud-Est, en Afrique du Sud, en Amérique Centrale, en Amérique du Sud, en Inde et dans les Îles Pacifiques.
En France, chaque année, près de 5 000 voyageurs (paludisme d’importation) sont touchés par le paludisme et près de 20 personnes en meurent, il s’agit du pays d’Europe Occidentale le plus touché.

 

- Transmission : Il existe plusieurs espèces de parasites responsables du paludisme, le « Plasmodium falciparum » qui est le plus dangereux, le « Plasmodium vivax », le « Plasmodium ovale » et le « Plasmodium malariae ». Ces différents parasites sont tous transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique infecté du genre Anophèle. Seule les femelles piquent, la piqûre leur apporte les protéines indispensables à la maturation de leurs oeufs.
Le moustique du genre Anophèle est présent dans la grande majorité des zones tropicales, il est silencieux et son activité est nocturne entre le coucher et le lever du soleil.

 

- Premiers symptômes : Les plus courants sont fièvre, céphalées, frissons, vomissements qui apparaissent de 10 à 15 jours après l’infection. En l’absence de traitements efficaces, le paludisme peut évoluer rapidement vers une forme grave potentiellement mortelle. Toute fièvre au retour des tropiques doit être considérée a priori comme un paludisme jusqu'à preuve du contraire. Il est alors indispensable de consulter un médecin.

- Prévention : elle doit être systématique. Un voyage dans un pays en zones endémiques doit faire l’objet, avant le départ d’une consultation si possible dans un centre de vaccination.

Le vaccin contre le paludisme n’existant toujours pas, la prévention repose sur :

  • La prescription médicale d’une chimioprophylaxie (Malarone) fonction des destinations (pour tout conseil demander à votre médecin ou votre pharmacien)
  • L’éviction des piqûres de moustiques, pour cela il est recommandé de :
    • Porter des vêtements longs couvrants.
    • Utiliser des répulsifs cutanés sur les parties découvertes du corps.
    • Dormir sous une moustiquaire imprégnée.

Zones à risque de paludisme et diarrhée en 2010 :


zones a risques  Carte-Paludisme


 

En espérant que tous ces conseils vous auront été précieux …




4 juillet 2011

[J-15] Le matériel photos

Etant donné que le Kenya est choisi avant tout pour ses safaris photo, il va de soi qu'on ne peut s'y rendre sans matériel ...

Le problème est qu'il y a matériel et matériel ...

Etant moi-même passionné de photos, le coup de foudre pour un safari au Kenya était assez prévisible.

J'ai la chance d'avoir un bon boitier Canon (7d) et de très bons objectifs (Série "L" pour ceux qui connaissent).

Je pense qu'il peut y avoir un très gros regret de faire un tel séjour sans un bon matériel au départ.

Vu le prix de ce séjour et celui de bons appareils reflex, je pense qu'il ne faut pas hésiter à investir pour ramener quelques pixels réussis.

Pourquoi du "bon matériel" , mon iphone prend déjà de très belles photos ?  :-)

Sans rentrer trop dans le détail, les sorties safari photos se font "à la fraiche" (de 6h30 à 10h00 du matin environ) et en fin d'après midi (de 15h30 au coucher du soleil vers 18h30).

De ce fait la luminosité est relativement faible, ce qui veut dire qu'il faut des objectifs plutot "lumineux" (= focale 2.8), une bonne montée en iso du boitier sans trop de "bruit numérique", idéalement un zoom "stabilisé" et une "longue focale" (300 mm minimum conseillé).

Je rajouterais évidemment des cadences assez elevées pour prendre des animaux en déplacement rapide (chasse, franchissement de rivières, vol, ..).

De plus, on fait souvent des photos pendant que le véhicule roule encore avant que l'animal ne s'en aille ... Il faut donc vraiment du matériel performant pour éviter les flous.

J'ai déjà la chance de posséder ce type de matériel : quasiment toutes mes photos ont été prises par un boitier Canon EOS 7d monté à un objectif Canon 70-200 f/2.8 et un doubleur x1.4.

En revanche, mon zoom n'est pas la version "IS" avec stabilisateur (trop cher et trop lourd ...).

L'ensemble (sans doubleur) ressemble à cela :

eos 7d  eos 7d bis

Je pourrais ainsi prendre des photos jusqu'à 1600 ISO, à faible luminosité mais avec une profondeur de champ suffisamment grande ... sinon l'animal ne sera pas entièrement net.

Sans ce type de matériel, c'est assurément : des animaux trop petits sur la photo, ou avec de forts "grains" sur l'image, ou des photos sombres, ou flous et malheureusement aussi "tout à la fois" => Images ratées d'animaux lointains, flous et sombres !

Tout cela est facile à dire ... à mon avis il y aura beaucoup de rebus et il faudra beaucoup shooter !

Le matériel numérique heureusement le permet ...

Je posterai les meilleurs clichés avec, à mon avis, un choix difficile vu la beauté des paysages et des animaux sauvages que nous allons rencontrer ...

guepard

guepard lapin

  guepard  guepard2  Aigle Pecheur a Baringo

Remarques sur certaines prises photo :

- Soyez prudents lorsque vous voulez photographier des personnes / tribus / ethnies. Toujours demander conseil a votre guide au préalable.

- Il est interdit de photographier ou filmer les drapeaux, des membres du gouvernement en activité, les aéroports, les bases militaires et tout autre bâtiment gouvernemental.


Prochain post : Conseils divers et vaccination.


 

3 juillet 2011

[J-16] La préparation du circuit ...

 

Même si d'autres pays africains s'efforcent de lui ravir la vedette, le nom de Kenya reste synonyme de safari, mot swahili dont le sens littéral est "voyage".

Au pied du mont Kenya et au cœur de paysages spectaculaires, ce voyage-là nous fait côtoyer l'une des plus impressionnantes faunes du globe. Nul doute que les spectacles de la migration des gnous, de la chasse du guépard où des flamants roses du lac Bogoria restent longtemps dans nos esprits. Berceau de l'humanité , le Kenya compte également de très belles plages.

Une histoire coloniale mouvementée et parfois dramatique a mené le Kenya – qui oscille entre la tradition des Massais et la cosmopolite Nairobi, capitale qui connaît les affres des grandes villes – à une indépendance qui reste troublée par les difficultés politico-économiques du pays.

Capitale : Nairobi
Superficie : 582 650 km²
Population : 39 millions d'habitants
Peuples et ethnies : 22% de Kikuyus, 14% de Luhyias, 13% de Luos, 12% de Kalenjins, 11% de Kambas, 6% de Kisiis, 6% de Merus
Langues : swahili, anglais et de nombreux dialectes
Religions : 45% de protestants, 33% de catholiques, 10% d'animistes, 10% de musulmans
Institutions politiques : république, régime présidentiel
Président : Mwai Kibaki

Inflation : 40%
Principales activités : textile, agriculture, raffineries, ciment, tourisme

 


 

Maintenant que notre choix s'était porté pour le Kenya, il fallait définir un parcours pour notre safari photos ...

Carte Kenya  parc Kenya

Kenya map

 

Achat de guides, visites de sites web, blogs, cela prend beaucoup de temps afin de ne pas être déçu une fois sur place.

Pour résumer , on voulait absolument éviter cela :

    Minibus Kenya 2  embouteillage

Et on rêvait plutot de cela :

Minibus Kenya 3  Minibus Kenya 4  4x4 seul

Après différentes recherches, nous avons vite vu que pour chercher un peu d'endroits sauvages, il fallait avant tout éviter les réserves accessibles depuis Mombasa (Tsavo, ...) et de ses hotels, ses plages de sable blanc où des centaines de touristes souhaitent aller voir des animaux sauvages dans la réserve la plus proche.

Au contraire, atterrissant à Nairobi, il nous fallait trouver un circuit qui nous amène plus au Nord, dans des réserves plus sauvages (et donc moins touristiques), vers le Mont Kenya et au dela : Meru / Samburu / ...

Nous souhaitions visiter également les lacs (Bogoria, Nakuru) : " visite dans une brume magique les nuages ecarlates des multitudes de flamants roses,  flamants nains, aigles pecheurs , pélicans, cormorans, herons et martins-pêcheurs".

Rhino

Puis aller nous enfoncer un peu plus dans la réserve Masaï pour aller rencontrer les gnous franchir la rivière lors de leurs migrations à cette période de l'année.

migration gnous  voir cette vidéo

De magnifiques photos sur la migration des gnous et d'autres animaux sauvages sur le site de Michel et Christine Denis-Huot, auquels nous rendons hommage ici.

 

A la rencontre du peuple Masaï ...

Aller à la rencontre du peuple Masaï est souvent LE moment inoubliable qui marque à jamais votre vie.

Beaucoup en parlent et d'autres se rendent au Kenya sans avoir rencontré ce peuple ... A mon avis c'est passer à coté du centre d'intérêt principal du pays ... Allez- vous visiter Paris sans aller voir la Tout Eiffel ?

Parmi les nombreuses expériences, j'ai beaucoup aimé le souvenir relaté par Ronald : l'intitulé de sa page "Blues du voyageur" résume tout !

Pour revenir à notre voyage, l'idéal pour nous (et surtout les enfants) était de finir ce magnifique séjour en bord de plage pour goûter avec les enfants les joies, la douceur et la beauté de l'océan indien, vers Diani Beach ...

Diani Beach Diani Beach night

Quand partir ?

Les mois de janvier et de février, lorsque le temps est chaud et sec, sont la meilleure période. C'est également à cette époque que les oiseaux sont présents en grand nombre aux abords des lacs de la vallée du Rift.

La période s'étalant entre juin et septembre est également agréable.

La pluie sévit entre mars et mai et, dans une moindre mesure, entre octobre et décembre.

 


 

  A voir et à faire au Kenya ...

Les réserves et parcs nationaux

  • Parc de Masai-Mara : Ce parc est sans doute le plus connu du Kenya. Dans ce parc vous aurez la chance d'apercevoir le « Big Five » (buffles, éléphants, léopards, lions et rhinocéros), des gnous, des zèbres, des girafes et des hippopotames.
  • Parc national du lac Nakuru : Ce parc abrite des colonies de flamants roses, des pélicans, des girafes, des gazelles et des rhinocéros noirs.
  • Réserve d'Amboseli : Cette réserve regroupe un immense troupeau d'éléphants. Cet endroit est exceptionnel grâce à sa vue sur le Kilimandjaro et ses neiges éternelles.
  • Parc national de Tsavo : C'est le plus grand parc national du Kenya (20 000 km²). Idéal pour ceux qui veulent voir de beaux paysages. 
  • Parc national de Samburu
  • Les lacs Baringo, Naivasha et Victoria (île de Mfangano) : idéal pour les amoureux des oiseaux. En effet, de nombreuses espèces d'oiseaux comme les cormorans approchent ces lieux.

Les villes

  • Nairobi : Capitale du Kenya et point de départ de nombreux safaris.
  • Mombasa : Fut la première capitale du pays. La vieille ville est située sur une petite île proche du littoral.

Nairobi

Cosmopolite, vivante et agréable, la capitale kenyane possède un charme malheureusement pondéré par la fréquence des vols à la tire, qui lui ont valu le surnom de nairobbery : "la ville où l'on se fait voler" !

La ville sortit de terre lors de la construction par les Britanniques de la ligne ferroviaire Ouganda-Mombasa et prit son essor dans les premières années du XXe siècle. Elle supplanta Mombasa comme capitale du protectorat britannique dès 1905. Avec 1,5 million d'habitants, Nairobi est la plus grande ville d'Afrique entre Le Caire et Johannesburg.

Comme toute grande ville, Nairobi alterne quartiers populaires et commerçants, faubourgs où résident les classes moyennes et quartiers résidentiels opulents. River Road, avec son agitation, ses bus fatigués et ses échoppes en tout genre est l'exemple typique des premiers. Au centre de la ville, sa visite mérite le détour, même si l'agitation qui y règne vous fait préférer un hôtel dans un quartier plus calme. Le musée National, le musée des Serpents, les Archives nationales, le parc national de Nairobi et le Parc Ostrich – ce dernier à l'extérieur de la ville – comptent également parmi les lieux intéressants à visiter.

Les plages

  • Malindi : Endroit idéal pour faire de la plongée et découvrir la faune marine du Kenya.
  • Diani Beach et Tiwi Beach au sud de Mombasa : Plages de sable blanc, cocotiers...
  • Mombasa
  • Ile de Lamu : Lamu est la plus ancienne ville du Kenya.

Les paysages

  • Le Mont kenya : Avec ses 5199m d'altitude, c'est le deuxième sommet d'Afrique après le Kilimandjaro. C'est aussi une montagne sacrée pour les kenyans.
  • Lac Turkana : Idéal pour rencontrer une nouvelle culture, vous pourrez voir des El Molo qui sont des pêcheurs.
  • Grotte Léviathan : La particularité de cette grotte est qu'elle est creusée dans la lave.
  • Lac Bogoria : Au cœur de la vallée du Rift, le lac Bogoria est, comme de nombreux autres plans d'eau africains, particulièrement sujet à l'évaporation. La forte teneur en sels et minéraux ainsi créée étant favorable à la prolifération de l'algue vert-bleu dont se nourrissent les flamants roses, ces derniers ont élu domicile sur le lac depuis l'assèchement du lac Nakuru, en 1995. À l'heure actuelle, on estime à deux millions le nombre de flamants qui séjournent à Bogoria et y offrent un spectacle exceptionnel.

 

Faune

Le Kenya est très riche au niveau de la faune terrestre. En effet, voir les animaux constitue la première motivation de nombreuses personnes qui se rendent dans ce pays.

Au kenya vous pourrez voir de nombreux animaux comme des buffles, des éléphants, des léopards, des lions, des rhinocéros, des gnous, des zèbres, des girafes, des hippopotames, des girafes, des gazelles et des rhinocéros noirs.

Aux abords des lacs, vous rencontrerez également de nombreux oiseaux comme des flamants roses, des pélicans, des aigles pêcheurs ou encore des cormorans.

 

Flore

En visitant le Kenya, vous remarquerez sûrement de nombreuses espèces végétales.

En effet, durant votre séjour vous pourrez voir principalement des mangroves de palétuviers, des palmiers, des teck, des santal, des baobabs, des acacias, des papyrus, des camphriers et des bambous.


 

Ajouter aux favoris  Le circuit retenu pour ce premier séjour au Kenya a été celui-ci :

J 1  : Arrivée à NAIROBI 

J 2 : NAIROBI-MERU

Après le petit dejeuner, départ vers Meru (arrivée prévue vers 11h00).

Ensuite, à chaque étape suivante :  Safari photo tôt le matin et fin d'après midi.

Le reste du temps : repas et repos en lodge avec piscine.

J 3 : MERU

J 4 : MERU- SAMBURU

J 5 : SAMBURU

J 6 : SAMBURU - SweetWater 

J 7 : SweetWater - LAC BOGORIA

J 8 : LAC BOGORIA- LAC NAKURU     

J 9 : LAC NAKURU -  MAASAI MARA 

J 10 :  MASAI MARA  départ toute la journée à la rivière mara jusqu a 17h00,  avec pique-nique le midi

J 11 : MASAI MARA – DIANI  (vol intérieur)

J 12 : DIANI Repos plage a Diani

J 13 : DIANI - ILE WASINI A 07h00 depart vers visite l’ile de Wasini  parc marin (PMT et voir les dauphins).

Seul "regret" : Ne pas aller jusqu'au Kilimandjaro, à la frontière de la Tanzanie. A refaire lors d'un autre voyage, et pourquoi pas avec le Serengeti...

Le (petit) vol intérieur Masai / Diani nous a permis de passer juste à coté du Kilimadjaro et ses neiges éternelles ...

Kilimandjaro Elephants

Après le circuit défini, quel organisateur ?

Evidemment, tout ce circuit ne peut se faire seul en louant un 4x4 chez Avis à Nairobi ou en mode "routard" !

Il ne peut s'organiser que via un Tour Operator local (appelé parfois "réceptif")

Le réceptif local est un professionnel au Kenya qui vous prendra en charge depuis votre arrivée à l'aéroport, vous emmènera à votre hôtel, vous cherchera pour votre safari etc..  et ceci jusqu'à l'aéroport de votre vol retour

Les agences de voyages en France proposent des formules très chers et des circuits "en option" à partir de votre lieu d'hotel sur place => Tarifs élevés et flot de touristes assurés à plusieurs dans les minibus !

Via certains blogs et sites internet, il est possible de rentrer assez facilement en contact avec des Tours Operators locaux. Ils parlent (plus ou moins) bien le français et sont assez réactifs pour vous faire des devis et des propositions de circuit.

Personnellement, je ne peux que conseiller de parcourir les différents échanges que l'on trouve ICI où de nombreux touristes font part de leur retour d'expérience et nombreux conseils forts utiles ...

Un autre site internet qui nous a beaucoup intéressé et donné de multitudes informations est celui d'André Brunsperger et le citer ici est une manière de le remercier au passage !

Il faut avouer que c'est en parcourant tous ces blogs et sites que l'idée de franchir le pas nous est venue. Nous avons alors découvert qu'il était possible de faire des safaris photos en famille et en tout sécurité, nous l'ignorions jusqu'alors ...

Notre TO local situé à Nairobi et Diani s'appelle "Jean" (en fait Jones Muskatunga) et sa société est connue sous le nom de "JPP" (= "Jean Petits Prix"), ses coordonnées complètes sont les suivantes :

Adresse : P.O. Box 1511 Ukunda

Tel Mobile : +254 733 250 821

Vous pouvez lui demander conseils, devis, infos générales. Il vous répondra très rapidment via son iphone. 

email : jonesmuskatunga@yahoo.com

Nous l'avons connu via les nombreuses satisfactions qui ont été éditées sur ce forum.

Nous en garderons un excellent souvenir et nous ne pouvons que vous le conseiller ! I

Il est professionnel, sérieux et réactif en France comme au Kenya : nous avons été amenés à le solliciter à 2 reprises sur place (problème d'horaires de vol et de frais de déjeuner dans un "all inclusive") et il est intervenu sans délai. Il était également toujours ponctuel aux rendez-vous (accueils aéroports, ...) tout comme ses guides, chauffeurs, relais locaux.

Pour comparer différents devis, vous pouvez consulter également comme nous l'avions fait :

- Nicole & André Brunsperger : 03.89.79.78.52, email : gdvdn@wanadoo.fr

- Leboo Safaris Tours : info@leboosafaris.com (contact : Naomi)

 

  Sécurité au Kenya

  • Des problèmes interethniques existent au nord du pays. Il y a donc des risques avérés.
  • Les déplacements entre les villes la nuit sont déconseillés
  • voir la page "Sécurité, Conseils aux voyageurs" ci-après...

  Comment s'y rendre ?

L'avion

  • Durée de vol : Paris-Nairobi : 10h avec une escale
  • Compagnies aériennes : Kenya Airways, Emirates, Swiss Airlines...
  • Prix moyen du billet pour un adulte : 800€ TTC
  • Aéroport principal du pays : Nairobi

 

Prochain post : le matériel photo ...

 


 

2 juillet 2011

[J-17] 1,2,3 ... Go !

Carte Monde drapeau kenya

C'est donc aujourd'hui, samedi 2 juillet 2011, que ce blog a été créé : une nouvelle étape de franchie ...

Pourquoi passer du temps à créer un blog ?

Il fallait évidemment garder une trace de notre aventure au Kenya et il était temps de le créer car le départ est déjà dans 17 jours ...

Idéalement, nous aurions aimé  poster chaque soir un petit résumé des évènements marquants de chacune de nos journées du safari. Il s'avère que cela n'a pas été possible : pas de temps, pas de connection internet et parfois même pas d'électricité du tout. Nous faisions donc un petit résumé par écrit chaque jour, avec un tris des meilleures photos de la journée, et nous avons posté tout cela à notre retour dans un 2nd blog (safarikenya) dédié aux safaris eux-même.

N'hésitez-pas à aller le visiter directement si toutes les informations concernant la préparation de notre séjour au Kenya ne vous intéressent pas vraiment ... et si vous préférez lire notre retour d'expérience sur le terrain !

Deux ans plus tard, en octobre 2013, nous retournions pour 2 semaines en Afrique ... cette fois-ci pour découvrir un autre fabuleux pays de l'Afrique Australe : la Namibie. De manière similaire, nous avons réalisé un blog pour partager cet autre voyage magnifique.

Prochain projet à l'esprit ? Le Zimbabwe, le Bostwana ... 

Pour revenir au Kenya, nous avons mis en ligne toute cette belle histoire pour nos propres souvenirs dans ce blog, pour notre famille, nos amis afin de partager ce voyage merveilleux et peut-être l'idée de le vivre à leur tour un jour.

Tout d'abord, la moindre des politesses est de commencer à présenter les touristes que nous sommes, le "club des 5" :

1/ Honneur aux dames, tout d'abord la maman. On ne peut pas vous annoncer son âge, cela ne se fait pas ... Elle travaille chez un constructeur automobile, bien connu à Munich ...

2/ L'ainé des enfants (Julie, 16 ans) est lycéenne, à Versailles. Elle vient de passer son bac de français à St Germain en laye. Elle semble être confiante dans l'attente des résultats, on verra bien ... on a l'habitude de rester prudent ...

3/ Le papa travaille depuis des années dans une société de services et personne ne sait trop ce qu'il y fait mais ce n'est pas très important. Il est passionné de photos depuis son mariage. Il avait, à l'époque, acquis son premier Canon, un EOS 100. Depuis l'argentique a disparu, il a acheté un 350d, un 40d, un 7d (très utilisé pour le Kenya) et un 5d en 2013. Merci Canon qui pourrait quand meme sponsoriser ce blog ... Passé la quarantaine, il s'est découvert une autre passion, la moto, à l'origine pour éviter les embouteillages croissants de la RP.

4/ Le premier garçon à 14 ans et s'appelle Maxime. Son animal préféré est la "larve à taille basse", les parents ayant des ados comprendront. Il est en 4ème et on en dira pas plus à part que sa passion est un jeu de guerre sur ordi en reseau et sans grand intérêt ici.

5/ et enfin le dernier, Tom, bientot 7 ans a la rentrée. C'est la génération Pokemon à la TV et sur sa DS (ce n'est pas un véhicule Citroën pour ceux qui sont agés et qui nous lisent).

Nous habitons la "belle région parisienne" ...

et surtout sa vallée de Chevreuse ... caractérisée par sa forêt, ses animaux (biches, cerfs mais aussi hérissons et lapins ...) et ses cyclistes le dimanche qui sont les rois du bitume et vous creent les bouchons du WE (histoire de changer des bouchons de la semaine).

Pour terminer cette présentation, je dirai que nos 6 dernières vacances d'été se sont déroulées dans la très belle région parisienne ... non je plaisante ... dans les Alpes et la vallée de l'Ubaye.

Et oui, pour nous, les vacances riment avec calme, air pure, tranquilité, nature, sport, eau vive, repos.

Heureusement que la majorité des vacanciers en général, et parisiens en particulier, préfèrent la plage en juillet / aout ... cela participe largement à notre tranquilité !

Les enfants ayant eu un peu marre de la rando après toutes ces années à se manger du dénivélé, et on peut les comprendre, on a décidé de marquer le coup pour se faire un super voyage en famille pendant qu'on était encore tous réunis.

En pensant à l'Afrique : quelles images vous viennent a l'esprit ?

Des images plutôt effrayantes : "conflits ethniques, génocides, Darfour, dictateurs, élections truquées, pauvreté, dettes, malnutrition, famine, sécheresse, drame humanitaire, esclavage, Mandela, apartheid, désert, maladie, moustique, paludisme, fièvre jaune, ..."   

Les messages de SOS concernant les drames humanitaires sont malheureusement fréquents en Afrique : en soutien à tous ces bénévols et organisations, ce message de Claire en mission à Djibouti.

troupeau mort  Blessé a Kibera

bref, dans ce cas, il faut juste survoler le pays en avion et surtout ne pas s'y poser !

mandela

Ou bien des images envoutantes : "berceau de l'humanité, nature sauvage et préservée, chutes Victoria, Baobab, Kilimanjaro, gorilles, lions, zèbres, éléphants,  girafes, Masaï Mara, Serengeti, migration des gnous, sourire des enfants, femmes qui vont chercher l'eau au puits, ..."

La recherche de l'eau, source de vie, on peut imaginer cela :

femme  retour puit  Reccueil de l'eau

Au final, la meilleure idée n'est-elle pas d'éteindre sa télévision, prendre un billet et aller voir de plus près soi même ?

L'Afrique semble être un véritable rêve pour qui sait regarder !

 

elephant charge  leopard devorant

 

Extrait d'un blog qui m'a beaucoup plus ... et résume bien toutes ces images qui nous traversent en pensant à l'Afrique :

"Les plus belles images semblent débuter quand le crépuscule est sur le point de tomber : avec les femmes qui reviennent d'aller puiser l'eau. Qu'est ce qu'elles sont belles dans leur courage et avec leur long voile qui flotte autour d'elles, toujours un enfant calé dans le dos. Elles avancent avec grace et fierté avec leur paquetage en équilibre sur la tête...

Les enfants jouent parmi les animaux dans de grands eclats de rire et les hommes sur leur vélo ou leur petite mobylette parfois à deux ou trois dessus.

L'Afrique c'est aussi la curiosité des transports : généralement des véhicules hors d'usage sont aménagés avec des sièges, les gens s'entassent dedans, le chargement sur le toit qui peut dépasser en hauteur le mini bus (matelas, lot de calebasses, sac de céreales, objets hétéroclites...) voire très souvent on peut trouver aussi des moutons, des chèvres, des poulets, etc ... attachés à même le toit auxquels s'ajoutent parfois 2 à 4 personnes installées en équilibre sur les bagages.

Apres ça "inch allah" le voyage peut commencer quand le véhicule est plein, pas d'horaires de départ et encore moins d'arrivée tellement les pannes diverses et variées peuvent pimenter le trajet.

 

kenya-transport

 

L'Afrique enfin c'est un autre temps et un autre univers. On peut manger pour 10 cts d'euro chez des bonnes dames installées au bord des voies, se faire faire une pédicure en 5min au marché, vibrer au son de la musique diffusée a fond et en permanence à chaque coin de rue seulement entrecoupée par l'appel du muezzin qui retentit de chaque mosquée pour appeler les fidèles à la prière. On peut croiser rien qu'en marchant dans la rue des poules, des marchands ambulants, des hommes d'affaire, les enfants mendiants des écoles coraniques, des handicapés de toute forme, prendre le temps de discuter pour acheter son pain avec la vendeuse avant d'aller chercher trois tomates chez une gamine qui ne vent que ça.

C'est aussi l'odeur du thé en train de caraméliser, les relents d'eau sale versée au milieu de la rue qu'il faut tenter d'éviter, les jardins maraichers qui poussent à coté de chaque point d'eau faisant une tâche de verdure parmi le sable ou la terre brulée par le soleil".

En discutant avec les enfants sur un projet de safari en Afrique, on a tout de suite compris que ce serait le genre de voyage qui nous ferait oublier pour une année nos belles montagnes de l'Ubaye ...

Adieu les bouquetins, mouflons, marmottes, nous voila les guépards, zèbres, lions et girafes !

guepard  leopard-kenya

elephant kili  elephant kili2

Allons explorer les époustouflants paysages d'Afrique, rencontrer les animaux captivants qui vivent dans la savane, croiser des villages dans certaines réserves éloignées.

Quand je ferme les yeux, je pense à cela :

coucher de soleil 1

 Et puis quand je pense aux éléphants, je vois cela :

coucher de soleil 2 coucher de soleil 4-Elephants

Et pourquoi pas aussi imaginer les girafes au coucher de soleil ? Comme ça :

girafes

Et un autre superbe couche de soleil que j'aimerais prendre moi meme en photo, cela donnerait cela :

coucher de soleil 3

 


Beaucoup de touristes ont fait ce voyage et en sont revenus émerveillés.

On trouve beaucoup de blogs souvenirs mais parmi ceux que j'ai trouvés particulièrement réussis, je voudrais citer celui d'Emmanuel & Camille.

Son histoire est décrite en plusieurs parties et j'aimerais bien vous y emmener ... :

1- Tout d'abord, un avant goût de l'Afrique : Emmanuel réalise son rêve d'être embauché comme guide dans un lodge d'Afrique du Sud ! Il nous fait découvrir les grands espaces et la faune africaine avec parfois une petite pensée pour les Parisiens englués dans leurs embouteillages quand il prépare son game drive pour ses clients. Forcément, parisien lui même, il connait. On aimerait envoyer nous aussi notre CV pour vivre une aventure similaire !

2- Comme vous avez aimé, vous irez dans la foulée lire la suite : Camille le rejoint pour faire ensemble 9 000 km à travers la Namibie avec un petit détour par la Zambie, le Zimbabwe et le Botswana.

3- Après ce séjour, Emmanuel nous fait traverser en 4X4 le Kenya puis l'Ouganda à la découverte de trentaine de parcs et réserves pour descendre ensuite jusqu'à Zanzibar.

4- Enfin, pour le final, Emmanuel et Camille nous emmenent pendant 2 mois au Botswana et en Namibie.

Au total, ils auront parcouru 30 000 km en 4X4 dans 7 pays d'Afrique australe et orientale, visitant ainsi plus de 60 parcs, réserves et conservatoires !

Comme il le dit lui-même, "trop souvent les safaris organisés sont une course contre la montre dans laquelle seuls les Big Five semblent compter. L'essence même de ses voyages est au contraire de s'offrir le luxe du temps pour s'imprégner de l'atmosphère si envoûtante qui règne dans les paradis sauvages...".

Toutes ses photos sont magnifiques car elles nous racontent une aventure humaine très personnelle et très profonde : seuls en couple, en 4x4 avec tente à travers cette Afrique majestueuse.

Ils repartent tous les deux ce mois-ci pour un grand safari de 5 mois et demi en Afrique australe !

On leur souhaite encore d'excellentes aventures à nous raconter ...


Bon, après avoir vu tout cela, pour revenir à nos vacances, c'est bien décidé : on part quand ?

On oublie les risques de maladie et on y va avec de bons anti-moustiques et surtout nos appareils photos (il ne faudra pas oublier de racheter des cartes mémoires voire un disque dur externe pour les sauvegardes ...).

Allons regarder, écouter, photographier ce pays de rêve qu'est le Kenya pour ensuite, de retour à notre civilisation, raconter, rêver et vivre difficilement le "blues du voyageur".

Avec pour seul remède, préparer son prochain séjour !

kenya_massai_village2_g  masai  enfants masai

Masai Mara

 

Deux ans plus tard, nous retournions en Afrique.

Cette fois pour découvrir un autre fabuleux pays : la Namibie.

De manière similaire, nous avons réalisé un blog à notre retour pour partager cet autre voyage magnifique.

 

Prochain post : les préparations du circuit ...

 

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"Préparation Séjour au Kenya" (été 2011)
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